Inespéré. Des secouristes étaient à la recherche, jeudi 3 septembre, d’un éventuel survivant sous les décombres dans un quartier de Beyrouth dévasté par l’explosion survenue au port le mois dernier. Des scanners thermiques ont détecté des battements de cœur, a indiqué le gouverneur de la capitale du Liban.

Un chien renifleur utilisé par une équipe de sauveteurs chiliens dépêchée à Beyrouth après le drame pour retrouver d’éventuels corps ensevelis a permis de repérer mercredi soir un bâtiment effondré à la périphérie de la rue Gemmayzé sous lequel se trouveraient des corps humains, a indiqué le gouverneur de Beyrouth, Marwan Abboud. Les signaux captés par des scanners ont alors révélé l’existence d’un ou deux corps sous les décombres.

Sept personnes toujours disparues
D’après Marwan Abboud, les appareils utilisés, à la pointe de la technologie, ont détecté des “battements cardiaques”. “Nous espérons que quelqu’un en sortira vivant”, a poursuivi le gouverneur de la ville. Michel al-Murr, de la brigade des pompiers de Beyrouth, a également rapporté la détection de pulsations d'”une personne” à environ deux mètres sous les décombres grâce à une caméra thermique.

Au micro d’une chaîne locale, un secouriste libanais a par ailleurs ajouté que les scanners avaient capté “19 respirations par minute”. Le bâtiment où ont lieu les recherches s’était complètement effondré après l’explosion du 4 août qui a détruit des pans entiers de Beyrouth, faisant 191 morts et blessant plus de 6 500 personnes. Sept personnes sont toujours portées disparues.

francetvinfo