La sécurité a été renforcée jeudi matin à Hong Kong, avec des fourgons de police disposés en différentes rues de la région administrative spéciale, alors que les autorités anticipaient de nouveaux rassemblements pro-démocratie au jour de la fête nationale chinoise malgré l'interdiction de manifester. /Photo prise le 1er octobre 2020/REUTERS/Lam Yik

La sécurité a été renforcée jeudi matin à Hong Kong, avec des fourgons de police disposés en différentes rues de la région administrative spéciale, alors que les autorités anticipaient de nouveaux rassemblements pro-démocratie au jour de la fête nationale chinoise malgré l’interdiction de manifester.

Des groupes de policiers anti-émeute ont mené des contrôles le long de ce qui devrait être le parcours emprunté par les manifestants.

La police a indiqué mercredi avoir arrêté cinq personnes appelant en ligne à prendre part à des rassemblements illégaux.

Plus tôt cette semaine, le journal local South China Morning Post, citant des sources non identifiées, a rapporté qu’environ 6.000 policiers seraient mobilisés pour cette journée.

Massives et souvent violentes l’an dernier, les manifestations anti-gouvernementales ont été plus restreintes et moins fréquentes cette année du fait des restrictions sanitaires contre l’épidémie de coronavirus et de la nouvelle loi de sécurité nationale imposée le 30 juin par Pékin dans l’ancienne colonie britannique.

Bien que la police a refusé d’accorder une autorisation de rassemblement au Front civique des droits de l’homme, le groupe à l’origine des vastes manifestations de l’an dernier, des appels à protester ont été relayés sur les réseaux sociaux. Il était difficile d’anticiper combien de personnes pourraient prendre part à la marche.

La date du 1er octobre, jour de fête nationale en Chine, est une source d’amertume pour les manifestants hongkongais qui reprochent à Pékin de nuire aux libertés promises au territoire lors de sa rétrocession en 1997.

Yanni Chow et Carol Mang