Un peu plus tôt dans la journée, le régulateur américain avait annoncé son intention de faire une pause avec ce vaccin, en raison de cas graves de caillots sanguins.

La réaction a été quasi immédiate. Johnson & Johnson a annoncé, mardi 13 avril, sa décision de « retarder le déploiement » de son vaccin unidose contre le Covid-19 en Europe. Cette annonce fait suite à la décision des autorités sanitaires américaines de recommander « une pause » dans son utilisation aux États-Unis, un peu plus tôt dans la journée. Les principales agences fédérales de santé publique du pays souhaitent enquêter sur six cas de personnes ayant développé des cas graves de caillots sanguins après avoir reçu le vaccin dans le pays. Johnson & Johnson « est en train d’étudier ces cas avec les autorités européennes de santé », a indiqué le groupe dans un message transmis à l’AFP.

Les caillots sanguins, un cas extrêmement rare Les Centres américains de lutte et de prévention des maladies (CDC), principale agence fédérale de santé publique du pays, se réuniront mercredi afin d’évaluer ces cas. L’agence américaine des médicaments passera ensuite en revue leurs conclusions. « Tant que cette procédure est en cours, nous recommandons une pause », a ajouté la FDA. Plus de 6,8 millions de doses du vaccin anti-Covid de Johnson & Johnson ont déjà été administrées sur le territoire américain et ce type d’effets secondaires graves apparaît pour le moment « extrêmement rare », ont précisé les autorités sanitaires. Cette annonce survient alors que l’Agence européenne des médicaments (EMA) a indiqué la semaine dernière, elle aussi, enquêter sur des liens entre le vaccin de « J & J » et des cas de caillots sanguins.

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